11 mars 2018

Et j'irai loin, bien loin de Christophe Léon. Thierry Magnier, 2016

En fermant ce livre, je ressens comme un manque. 
Le manque de savoir ce qu'il se passe plus précisément dans la conscience d'une famille ordinaire qui se retrouve à accueillir, malgré elle, une famille de migrants.
Mais il me manque aussi de creuser plus profondément  tout ce qui se passe dans la tête de ce père et de cette fille qui ont traversé les frontières et les pays dans leur longue fuite.

J'ai par contre trouvé dans cette fiction, d'une actualité incontournable, de la spontanéité, de la solidarité, de l'enrichissement personnel, de l'aide et de la bienveillance. 
Comme toujours  avec Christophe Léon, le lecteur est poussé dans ses propres retranchements, dans son propre questionnement : que faisons-nous face à la dignité de l'accueil des migrants ? Jusqu'où pourrions nous aller ? Jusqu'où sommes nous dérangés dans notre confort personnel ?

Alors, même s'il me manque de la profondeur  dans la réflexion des personnages, le fond mérite d'exister et la thématique  de ce roman a toute sa nécessité.

Retrouvez l'avis 
de ma copinaute

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